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 L'hygiène de la grossesse

Lorsque vous savez que vous êtes enceintes, il faut faire très attention à son hygiène de vie car tout ce que vous mangez, vous attrapez comme maladie, le fœtus le ressent. Il ne faut pas non plus s’imposer des nouvelles règles de vie, mais juste faire attention à des petites détails que nous allons développer sur cet article.
Un des premiers conseils que l’on donne lorsqu’on est enceinte est d’éviter de faire trop d’effort pendant les premiers mois de grossesse afin d’éviter les fausses couches.
Passez le cap des 5 mois, vous pouvez prendre un rythme normal de vie sauf si vous avez des contre-indications de votre gynécologue.
Par exemple :
On peut continuer à travailler normalement jusqu’au congé légal sauf s’il s’agit d’un travail pénible notamment à l’usine
Les exercices physiques et les sports sont autorisés, à condition d'éviter les compétitions et de rester plutôt en dessous des performances habituelles ; certains sports comme l'équitation doivent temporairement être abandonnés ; la marche en revanche est recommandée.
Au niveau hygiène de vie, vous devez prendre au moins une douche par jour avec un savon de toilette respectant le PH.
Vous devez brosser les dents matins, midi et soir. Pensez à faire une petite visite chez votre dentiste pour vérifier vos gencives.
Lorsque vous allez au toilette, il faut pensez à se nettoyer avec de l’eau pour éviter les infections.
Vous devez prendre de plus en plus de temps de repos notamment si vous êtes de longs trajets à pied. Dès que vous êtes essoufflés, il faut s’arrêter pour prendre sa respiration.
Les vêtements doivent être adaptés à la conformation nouvelle du corps, surtout évidemment après le 4ème mois. Il est donc conseillé de changer la garde robe et choisir des vetement de grossesse adapté
La vie sexuelle peut également être poursuivie normalement, à moins d’une circonstance particulière qui motiverait une abstention temporaire sur le conseil du médecin.
Désagréments ou Problèmes ?
Certaines femmes enceintes se trouvent plus en forme qu'à aucun autre moment de le existence ; d'autres connaissent soit au début, soit à la fin, soit à des moments divers, quelque malaises, les uns légers et supportables, d'autres plus pénibles ; la plupart de ces manifestations sont sans gravité, mais il est bon de les signaler au médecin qui pourra prescrire un traitement approprié, car certains symptômes, d'apparence banale, peuvent au contraire traduire un risque réel pour l'évolution de la grossesse.
Quelques troubles à prévoir durant la grossesse : troubles digestifs comme les nausées et vomissements sont assez fréquents dans les premiers mois de la grossesse ; ils sont surtout marqués le matin. Troubles de la peau comme les vergetures pendant la grossesse, douleurs musculaires comme les crampes, troubles gynécologiques comme les pertes blanches (si les pertes deviennent jaunâtres, si elles sont irritante prennent une mauvaise odeur, il faut consulter votre médecin), et enfin il faut faire attention aux infections durant cette période. 
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LE DON DE SANG EN COTE D'IVOIRE:
 
Plus de 70.000 poches de sang ont été distribuées l’an dernier par le CNTS d’Abidjan. Ce chiffre pourra-t-il être atteint cette année avec la rupture de sang qui s’annonce ? Et dire que la saison pluvieuse entraîne une forte demande en sang.
Le président de l’Union nationale des donneurs de sang de Côte d’Ivoire (UNADSCI), ne croyait pas si bien dire en lançant sur les ondes un SOS. Le sang est en train de manquer dans le plus grand des quatre centres de transfusion sanguine, la maison mère.
Lorsque le président de l’UNADSCI, à la tête des 8.000 donneurs de sang de Côte d’Ivoire dont 75% sont des réguliers, a été alerté par la direction du CNTS afin de lancer un SOS, c’étaient des groupes sanguins rhésus positif qui commençaient à faire défaut. Notamment les O et B positifs. “ Maintenant, ça commence à aller de ce côté-là ”, nous a confié le docteur Saïdou Konaté, directeur du CNTS d’Abidjan.
En effet, au cours d’une visite au CNTS, le mercredi 22 mai, le stock affiché était, pour les rhésus positifs, de 107 poches de sang pour le O+, 42 poches pour le A+, 29 poches pour le B+ et 42 poches pour AB+. Mais, alors qu’on s’éloigne de la pénurie du côté des rhésus positifs (même si le niveau n’est pas encore satisfaisant pour le CNTS), le danger de la rupture se fait sentir chez les groupes sanguins rhésus négatifs. Or, la saison pluvieuse entraîne une forte demande en sang.
La raison ? Le président des donneurs de sang fait la relation de cause à effet avec le paludisme. “ Avec la saison des pluies, il y a beaucoup de moustiques. Ce qui entraîne beaucoup de cas de paludisme et par conséquent beaucoup d’anémie et donc besoin de sang ”.
En effet, l’an dernier, c’est à partir du mois d’avril que les demandes de poches de sang ont été importantes. 4.586 poches en avril, 5.118 en mai. Le plus grand nombre de poches de sang a été sorti, l’an dernier, en juillet avec 5.381 poches, suivi en 2ème et 3ème positions des demandes faites en mai et avril.
Le CNTS a un besoin de 150 à 200 poches de sang par jour pour ne pas connaître la pénurie qui menace à l’horizon. 150 à 200 poches de sang (un maximum de 450 ml par poche) de qualité. Ce qui suppose des donneurs de sang de qualité. Du sang donné par des personnes qui ne souffrent d’aucune maladie
Ce sang de qualité est souvent retrouvé chez ceux qu’on appelle les donneurs réguliers et dont M. Adamou Maïga(Pr de l’UNADSCI) est le prototype (il donne son sang depuis 1977). Car, “ de la qualité du donneur dépend la qualité du sang ”, ne cesse-t-on de dire au CNTS.
Mais combien sont-ils aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, à poser cet acte volontaire, bénévole et anonyme ?
sang qui est que cela ne nuise pas à la santé du donneur.
·Repères
La loi n° 93672 du 9/8/93 relative aux substances thérapeutiques d’origine humaine donne un pouvoir de monopole au CNTS pour ce qui est de la collecte, du traitement et de la distribution du sang. Les donneurs de sang n’ont donc aucun droit sur le sang donné.
Les femmes donneuses de sang se comptent du bout des doigts. Sur 100 donneurs moins de 5% sont des femmes.
Les hommes donneurs de sang réguliers doivent faire cinq dons par an, tandis que les femmes doivent le faire trois fois. Une différence justifiée par les menstrues qui sont une perte de sang.
Les personnes de moins de 45 kg sont exclues du don de sang. Car le prélèvement peut donner lieu à des vertiges ou autres malaises. De plus, parce qu’on serait obligé de leur prélever moins de 250 ml. La norme se situe entre 250 et 450 ml.
Le sang prélevé est au bout de trois semaines reconstitué par l’organisme qui se régénère par la même occasion parce que dans les trois jours qui suivent le don de sang, l’organisme relance la production de nouvelles cellules.
En prévision d’une intervention chirurgicale, on peut se faire prélever au CNTS en vue de se le faire transfuser : c’est l’autotransfusion. Il revient moins cher puisque quel que soit le nombre de poches à conserver, elles vous reviendront au prix d’une poche.
Le CNTS a fait de la maintenance son cheval de bataille. D’où l’affichage sur tous les appareils de fiche de suivi pour l’assurance qualité.

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Hernioplastie prépéritonéale selon le procédéde Stoppa en Côte-d'Ivoire:
  
But de l'étude : Les hernies de l'aine à risque élevé de récidive entraînent souvent des difficultés thérapeutiques en Afrique car l'usage des prothèses synthétiques dans la chirurgie herniaire est redouté des chirurgiens, à cause du risque potentiel d'infection. Cette étude rétrospective avait pour but de souligner la simplicité et l'efficacité de l'intervention de Stoppa.
Patients et méthodes : De 1994 à 1999, 128 patients porteurs de 239 hernies de l'aine ont été traités par une hernioplastie prépéritonéale avec une grande prothèse bilatérale, selon le procédé de Stoppa. Tous de sexe masculin, ils avaient un âge moyen de 54 ± 8 ans et étaient classés type III et IV (46,8 %, n = 60) de Nyhus avec hernie bilatérale (86,7 %, n = 111) ou facteur herniogène associé (50 %, n = 64).
Résultats : La durée moyenne d'intervention a été de 150 minutes ± 42 (extrêmes : 50-240 min), la durée moyenne d'hospitalisation de 5 jours ± 2, le taux de suivi de 85,9 % (n = 110). Le recul moyen était de 26 mois, variant de six mois à six ans. La mortalité opératoire était de 0,8 % (n = 1) et la morbidité de 18,7 % (n = 24). Celle-ci comprenait cinq hématomes (3,9 %), 11 séromes (8,6 %), une hydrocèle (0,8 %), une suppuration pariétale (0,8 %), une récidive (0,8 %).
Conclusion : Ces résultats plaident en faveur d'une utilisation plus répandue de cette méthode, d'autant que les indications sont nombreuses en Afrique. 

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Le chocolat noir comme médicament ?

 

 


Enfin une bonne nouvelle ! 
 
Certains travaux le laissaient déjà supposer mais c'est la première fois qu'une étude sur un grand nombre de sujets le confirme (laboratoires de recherche de l'Université catholique de Campobasso en collaboration avec l'Institut national du cancer de Milan) : un ou deux carrés de chocolat noir deux à trois fois par semaine diminue l’inflammation chronique et les risques d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral.

Cette diminution du risque de maladies cardiovasculaires serait d’un tiers chez les femmes et d’un quart chez les hommes.


Malheureusement l'effet optimal est obtenu par la consommation moyenne de 6.7 grammes de chocolat par jour soit une demi-tablette par semaine. Au-delà de cette quantité, l'effet tend à diminuer voire à s'inverser pour les vilains gourmands. En effet le chocolat est riche en sucre et en graisse... et est donc calorique !


La protection apporté par le chocolat noir serait due à la quantité d’antioxydants dans les graines de cacao, en particulier des polyphénols.

Le lait diminue l’absorption de ces polyphénols, d'où un pouvoir anti-oxydant deux fois moindre du chocolat au lait.

Les polyphénols agissent en diminuant l’agrégation plaquettaire, d’où une diminution de la coagulation sanguine, avec baisse du risque de thrombose comme l’aspirine (mais sans action délétére sur l'estomac). Ils entrainent aussi une dilatation des artères d'où une action anti-hypertensive.


D’autres études sur les Indiens Kuna vivant dans une île au large de Panama montrent une mortalité cardiovasculaire très faible à l'inverse de ceux vivant à Panama. Les premiers ont en effet gardé l'habitude ancestrale de la consommation réguliére de cacao.


Cette protection cardio-vasculaire semble être retrouvée chez le diabétique, qui choisira un chocolat sans sucre et allégé en graisse. 





                                   TOUT SUR LE SYNDROME D'ASPERGER(SA) :
Le SA est un trouble envahissant du développement qui fait partie de l’extrémité «haute » du continuum autistique. 

Le SA n'est pas une maladie mentale d'origine psychologique : c'est un trouble du développement neurologique d'origine génétique.
Les principales perturbations des sujets atteints touchent la vie sociale, la compréhension et la communication. Ces troubles sont la conséquence d’une anomalie de fonctionnement des centres cérébraux dont la fonction est de rassembler les informations de l’environnement, de les décoder et de réagir de façon adaptée. Le sens des mots, la compréhension et la communication sont affectés. Le sujet ne parvient pas à décoder les messages qui lui arrivent (il paraît submergé par la «cacophonie » de l’environnement), ni à adresser clairement ses propres messages à ceux qui l’entourent. 
Il est dispersé dans l’espace, déphasé dans le temps, dépassé par les échanges, et sa communication maladroite et hésitante se perd le plus souvent dans des tentatives avortées.
Pour être moins dispersé, il se concentre sur les détails ; pour être moins déphasé, il se complaît dans les routines ; ses échecs de communication avec les autres l’amènent à une concentration exclusive sur lui-même, sans pour autant le satisfaire (d’après G. LELORD).

Les atteintes peuvent être plus ou moins sévères selon les personnes.

Les patients atteints du syndrome d’Asperger sont étonnants de par leur culture générale et leur intérêt dans un domaine spécifique dans lequel ils excellent.
Le vrai problème : leurs difficultés d’intégration au sein de notre société.
Leurs troubles du comportement par leurs rites, leur résistance au changement et leurs angoisses qui peuvent en découler, leur préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d’intérêts, leur langage le plus souvent recherché et riche en vocabulaire, leur mémoire …
Tout ceci déconcerte. Ce sont des patients excentriques et bizarres.

C’est un médecin autrichien, le Dr Hans ASPERGER, qui décrivit en 1943 (publication en 1944) des troubles du comportement chez plusieurs enfants qui avaient un développement normal de l’intelligence et du langage, mais qui présentaient des comportements proches de l’autisme et une déficience marquée dans les interactions sociales et la communication. Il appela ce trouble «autistichen Psychopathen ».

En 1944, en Autriche, on exterminait les handicapés mentaux. Il insiste pour dire qu’ils sont éducables, et, dans les années 1960, qu’il est nécessaire de faire faire des apprentissages à ces autistes «purs ». Hans ASPERGER surnommait ses patients «les petits professeurs ». 

En 1981, une psychiatre anglaise, Lorna WING, va réactualiser le travail de 1944 en publiant un compte-rendu,des travaux réalisés et une proposition pour définir un «syndrome d’Asperger », à partir de la description de 34 cas. En 1991 Uta FRITH fait une traduction en anglais.

Le syndrome d’Asperger (SA) a été individualisé dans le DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders de l’American Psychiatric Association) en 1994 et dans la version 10 de la classification OMS (CIM10) en 1993.

Les personnes atteintes du SA ne peuvent pas guérir, mais des stratégies éducatives et comportementales peuvent être développées pour les aider à comprendre.
Les règles sociales (comportement à table, à l’école), les jeux de rôle sont une «clé ».
Il faut élargir leur territoire.
Quel avenir en hôpital de jour ? Ce n’est pas vraiment une solution : quelle scolarité pourraient-elles y avoir ?

De nos jours, il est primordial que nos enfants puissent évoluer en milieu ordinaire compte tenu de leur potentiel.
Durant leur scolarité la présence d’une auxiliaire d’intégration scolaire est souvent nécessaire et bénéfique.
A l’âge adulte pour les aider à s’intégrer au mieux au sein de notre société, un accompagnement par un référent est essentiel toute leur vie. 
Celui-ci peut les guider vers l’autonomie par des apprentissages et avoir un rôle de superviseur.

Il est donc important que le diagnostic (établi selon les critères internationaux) soit posé le plus tôt possible, afin que ces personnes puissent bénéficier d'une prise en charge éducative adaptée. Trop souvent de nos jours, les parents passent pour des personnes éduquant mal leur enfant et cela ne fait que retarder le diagnostic.

Ces personnes dites "bizarres", atteintes du syndrome d’Asperger, peuvent et doivent avoir une existence "normale".

1-LE SA DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS

LES CRITERES
Ils existent d’autres signes, ne sont représentés ici les plus importants, sachant que les atteintes sont différentes selon les personnes.

"La personne autiste est dans son monde, la personne Asperger est dans notre monde à sa façon"

Le SA est donc un trouble envahissant du développement qui fait partie de l’extrémité «haute » du continuum autistique. Ce n’est pas une maladie mentale d’origine psychologique mais un trouble neurologique.
Les centres cérébraux ne transmettent pas les informations environnementales, ni les décodent. La personne Asperger ne comprend pas le sens des mots, ni les codes sociaux d’où ses problèmes relationnels. 
Comme dirait Théo Peeters (neurolinguiste et spécialiste de l’autisme en Belgique) : 
« C’est comme si vous arrivez dans un pays étranger où vous ne connaissez ni la langue ni les coutumes et que vous essayez tant bien que mal de vous intégrer. »
En fait vous avez vos oreilles pour entendre, vos yeux pour voir, votre langue pour parler, Vous essayez de vous adapter par ce que vous croyez voir, entendre et comprendre et sans le vouloir vous faites une action « taboue », ou vous dites quelque chose qui n’a rien à voir avec le sens propre. Du coup, vous vous faites tout petit…

On comprend mieux pourquoi les personnes Asperger préfèrent vivre de façon routinière et pourquoi le moindre détail a son importance. Cela les rassure tout simplement.
Le moindre imprévu et les voilà plongées dans un profond désarroi.

Il faut savoir que toute personne surdouée n’est pas forcement Asperger et que toute personne Asperger n’est pas forcément surdouée (Chantal Tréhin neuropsychologue, formatrice TED, Autisme et Asperger)

On dit que les personnes atteintes du SA ont un pôle d’intérêt spécifique. Certaines sont passionnées d’automobiles, de trains, les unes par l’astronomie, les autres par l’informatique, les chiffres, l’électricité sans oublier ceux qui s’intéressent aux plaques d’immatriculation des voitures (là ils sont capables de déterminer le département en un clin d’œil), à la météorologie, aux langues étrangères, aux insectes… Certaines excellent dans l’écriture, la poésie, le dessin, la musique…
La plupart s’intéressent à tout ce qui se passent autour d’eux en particulier dans le domaine des sciences humaines et des sciences et vie de la terre ; on dit d’elles que ce sont des encyclopédies vivantes.
Elles ont une mémoire phénoménale leur permettant de se souvenir du moindre détail comme la date et l’heure où est survenu tel ou tel évènement, certaines par exemple connaissent le calendrier par cœur (jours, mois et le saint du jour).
Tout ceci peut laisser supposer qu’elles sont surdouées, mais leur comportement étrange excentrique et bizarre déconcerte l’entourage. De ce fait, elles sont mises souvent à l’écart aussi bien à l’école et plus tard dans le milieu professionnel.
Au cours d’une conversation, elles n’hésitent pas à interrompre afin de parler du sujet qui les préoccupe. En réalité, elles ont peur d’oublier ce qu’elles ont à dire et cela leur paraît trop important pour attendre.
Elles se servent de leur connaissance pour aborder quelqu’un, parce qu’elles ne savent pas comment faire autrement. 
Elles ont un langage dit pédant, très élaboré mais ce n’est pas pour autant qu’elles sont bonnes en orthographe et en expression écrite. Cela ne veut pas dire que c’est le cas de tous les Asperger, certains sont très doués dans ce domaine.
Par contre il arrive qu’elles prennent des « libertés » avec certains mots du vocabulaire qui n’existent pas : un formulaire est un recueil de formules, quelqu’un de sérieux est un arrêt rigole, ce n’est pas référencé = ce n’est pas chapitré…
Lorsque les personnes Asperger s’adressent aux autres, leur attitude reste figée, leur ton est monocorde et elles ont tendance à parler fort. 
Elles ont du mal à comprendre le sens des phrases et elles s’interrogent souvent sur le ton que l’on emploie pour leur parler, si on est en train de les gronder ou si on plaisante. En fait, elles n’arrivent ni à reconnaître les expressions du visage, ni la tonalité de la phrase. De plus, elles prennent tout au premier degré et se fâchent facilement si elles pensent que l’on se moque d’elles.
Par ailleurs, elles ont du mal à reconnaître les gens et peuvent dire bonjour plusieurs fois dans la journée à la même personne.
Ce qui les gène aussi dans la compréhension des autres : elles ne comprennent pas toujours le sens figuré des choses : comme donner sa langue au chat, il fait un froid de canard, donner sa parole, il fait un temps de chien…Se pomponner veut dire se mettre des pompons,
En plus, elles n’ont pas de théorie de l’Esprit c'est-à-dire qu’elles sont persuadées que les autres savent ce qu’elles savent elles-mêmes. Bien souvent, il faut leur dire que l’on n’est pas dans leur tête…Là aussi cela aussi peut être mal interprété, elles peuvent croire que l’on peut rentrer dans leur tête…
Comme elles font preuve d’une grande franchisse, elles peuvent vexer ou blesser quelqu’un sans s’en rendre compte.
Il faut noter aussi quelques problèmes liés au SA et qui peuvent entraîner des conséquences.
Elles présentent des troubles sensoriels comme la perception du froid et de la chaleur et par exemple ne pas réaliser que l’eau est trop chaude et se brûler. Elles ne ressentent pas toujours la douleur et l’on peut passer à côté de maladies dont le premier signe d’alerte est la douleur (appendicite, occlusion intestinale, problème dentaire…). Lorsqu’il s’agit d’aller aux toilettes, si on ne veille pas à cela, elles peuvent rester une semaine sans aller à la selle.
Elles sont également gênées par le bruit qui les déconcentre, il est difficile pour elles dans ce cas d’assister à un concert ou à un défilé de fanfare. Les applaudissements risquent de les affoler. Certains sons produits leur font effet de «caisse de résonance» dans les oreilles.
Elles peuvent aussi être indisposées par les odeurs. Ne pas croire qu’elles rechignent à mettre les ordures dans la poubelle par négligence ou refusent de sortir les poubelles par paresse, en réalité elles sont réellement incommodées. Même une odeur imperceptible de fromage peut les déranger. Idem pour les odeurs de transpiration même discrète.
Elles sont souvent dérangées par une lumière trop intense. Si elles sont dans une pièce où les néons sont trop lumineux, cela peut leur être insupportable.
Elles présentent parfois des difficultés de repérage dans l’espace : là aussi, si elles perdent leurs points de repère, c’est la panique absolue.
On note souvent des troubles du sommeil. Cela peut être des difficultés d’endormissements, des cauchemars. La plupart ont un sommeil léger, le moindre bruit les réveille. Certains parents ont même l’impression que leur enfant ne dort que d’un œil.
Les personnes Asperger n’aiment pas trop la pratique du sport car elles ont des problèmes de motricité (on retrouve cela également dans leur démarche qui est souvent « gauche ») et sont malhabiles.
On peut dire aussi qu’elles ont très fatigables, n’aiment pas qu’on les touche, ont besoin parfois de s’isoler…

Comme les personnes Asperger font preuve d’une grande naïveté et sont vulnérables, elles se font régulièrement manipuler, ce sont d’éternelles victimes potentielles. Elles sont pourtant à la recherche d’amis et sont capables de manifestations évidentes d’amour.

2-Il y a des points positifs :

Une personne atteinte du SA n’aime pas l’échec et va tout faire pour tenter de réussir tout ce qu’elle entreprend. Elle est donc persévérante.
Elle dit ce qu’elle pense, n’a pas ou peu de préjugés (racisme, sexisme...)
Elle peut évoluer, compenser ses manques et améliorer ses comportements si son entourage l’aide et si on lui en donne les moyens.

3-LES CONSEILS

"Le syndrome d’Asperger n'est pas une excuse mais une explication" (Chantal Tréhin)

4-La scolarité 
En priorité, il est important de faire comprendre lors d’une demande d’auxiliaire au sein des MDPH (ex CDES COTOREP) que l’attribution de cette tierce personne ne s’évalue pas en fonction des résultats scolaires qui peuvent être satisfaisants, néanmoins cela ne résout pas les difficultés rencontrées par l’enfant Asperger au quotidien.

La présence d’AIVS auprès d’un enfant Asperger dans les écoles est capitale pour plusieurs raisons :

- Le moindre détail peut plonger l’enfant en plein désarroi surtout s’il se sent incompris, ne comprend pas une consigne ou s’il se trouve dans une situation difficile.

- Si la consigne est trop compliquée pour lui, le fait de changer un terme ou de décomposer en plusieurs étapes peut lui permettre de résoudre l’exercice en un clin d’œil.

- Il faut les rassurer sans cesse. Etre à côté de l’enfant pendant un exercice suffit à le tranquilliser.

- Attention, en aucun cas l’auxiliaire ne doit orienter l’élève dans une réponse plutôt qu’une autre lors d’un exercice.

- Il est utile de les aider dans l’organisation de leur travail (ordre et méthode) :
Leur apprendre par exemple dans les exercices à repérer l’essentiel de la consigne et comment procéder par ordre. Comment organiser son cartable (quels sont les livres et cahiers à ramener à la maison pour les leçons devoirs à faire à la maison et à l’inverse, les livres et cahiers à emporter pour l’école), savoir préparer et ranger son matériel (règle, équerre, compas, calculatrice, trousse et le contenu habituel, etc.) afin de les retrouver facilement. Savoir se servir de son agenda ou de son cahier de textes. 

- Les problèmes de lenteur ou de motricité font que certains ne peuvent prendre des notes correctement, dans ce cas l’accompagnant peut prendre les notes à leur place. 

- Ils sont facilement dissipés par les éléments extérieurs (un avion qui passe, le tonnerre, des travaux dans la cour ou dans la rue, une sirène...) il faut les faire revenir gentiment à la réalité.

- Il faut leur expliquer sans cesse comment bien se comporter (savoir attendre, bien se tenir à table et en classe).

- Mieux vaut leur parler doucement car ils peuvent croire qu’on les gronde. Leur dire qu’on ne crie pas après eux mais qu’on veut les aider. Ils n’acceptent aucune remarque mais ne se gênent pas pour en faire ! Ne pas hésiter à les remettre en place.

- Toujours les prévenir du moindre changement de la routine (un remplacement d’instituteur, une répétition d’alerte à l’incendie, un changement de salle...).

- Les valoriser lorsqu’ils ont réussi, dédramatiser l’échec, les encourager.

- Être là pour les guider vers les toilettes, la cantine, les salles de classe, l’infirmerie ou ailleurs car, du fait de leurs difficultés de repérage cela peut les affoler.

- Leur demander s’ils ont besoin d’aller aux toilettes et parfois les y conduire systématiquement à chaque récréation (problème des perceptions sensorielles).

- La cour de récréation est pour eux une vraie jungle, ils préfèrent s’isoler et n’aiment pas qu’on les dérange. C’est pourtant là qu’ils sont la proie de moqueries, voire de coups de la part des autres élèves. La présence d’une AIS peut être nécessaire au cas où cela se terminerait mal, mais elle ne doit pas être trop près non plus, juste «avoir un œil », car c’est parfois le moment où les amitiés se créent... Ils ont à la fois envie d’avoir des amis et d’être seuls...

- Certains ne tiennent pas en place du fait de leur hyperactivité et de leurs difficultés de concentration. Le brouhaha dans la classe peut aussi les déstabiliser L’AVS est là pour les faire patienter et les aider à se canaliser.

- Les enfants sont souvent fatigués ; une journée complète de scolarité peut les épuiser et même provoquer des troubles du comportement, des angoisses. Il est préférable dans ce cas là d’alléger le programme scolaire soit en organisant des temps de détente au sein même de l’établissement (s’allonger, lire, dessiner, activité manuelle), voire supprimer des matières. Profiter de l’emmener sur le temps scolaire chez l’orthophoniste, en psychomotricité… afin de ne pas lui rajouter ses prises en charge sur la journée. 


5-A la maison

Trois modes sont envisageables dans l’apprentissage des leçons :

- Le visuel : par des schémas, des tableaux, faire apparaître l’essentiel d’un texte ou énoncé en surlignant, de même en géométrie, il est utile de repérer les données élémentaires d’une figure par des couleurs.
- L’écrit : il relit lui-même.
- L’écoute : lui lire lentement.

Pour l’aider à retenir, comparer avec des mots à lui et faire des associations comme :
Day = jour en anglais
Saturday = samedi : ça commence par « sa » comme en français.
Sunday (dimanche jour où l’on ne travaille pas, c’est super, on est content…« sun » c’est le soleil, on est content quand il y a du soleil donc Sunday, jour du soleil.

Quand l’enfant est plus grands, on peut inverser les rôles : le mettre à la place de celui qui enseigne et c’est lui qui vous fait la leçon.
Le laisser se déplacer dans la maison ou jouer avec un stylo ou un objet, si cela peut l’aider à se décontracter. Ne pas faire du forcing et lui laisser des temps de pause.

En ce qui concerne l’apprentissage de la vie de tous les jours se référer à la rubrique (l’accompagnement). Il n’y a pas de recette miracle dans l’éducation d’un enfant, car avant d’être Asperger, il est votre enfant…

Les punitions ne sont pas une solution, mais en cas de mauvaise foi manifeste, il faut montrer qu’on n’est pas d’accord. Nous passons souvent pour des parents qui élèvent mal leur enfant.
Préférer faire le point avec lui «en aparté », sachant que s’il ne comprend pas bien pourquoi on le reprend, cela risque de déclencher une « crise » en public.

Les récompenses fonctionnent très bien («carottes »).

6-Dans le monde du travail :

La présence d’un référent est nécessaire pour toutes les raisons citées, à des degrés différents selon la personne atteinte :

Le référent doit toujours veiller à ce que la personne ne transgresse pas les règles : risque de renvoi (c’est souvent le cas).
Pour peu que l’employeur soit compréhensif (trouvé bien souvent par leurs parents), et tout va bien. Elles sont tellement méticuleuses dans leur travail, que même si elles sont un peu lentes, des employeurs n’hésitent pas à les engager.

- Il peut la guider vers l’autonomie par des apprentissages.

- Il doit veiller discrètement à ce que tout se passe bien : si elle tient son logement propre, si elle pense à changer de linge et à faire la lessive, si elle prend correctement ses repas...

- Il doit la rassurer en cas d’angoisse ou de problèmes quels qu’ils soient.
  7- L’ACCOMPAGNEMENT D’UNE PERSONNE ASPERGER
L’accompagnement d’une personne Asperger est essentielle dans la vie scolaire, professionnelle, privée et sociale.
Au préalable, il est indispensable dès le plus jeune âge à l’aider dans la compréhension de l’autre et du monde qui l’entoure. 
L’idéal : créer des groupes de socialisation pour les apprendre à comprendre les règles sociales, "le savoir vivre", savoir se repérer dans l'espace, gérer son budget, comment réagir face à tel ou tel évènement, face aux réflexions des autres, ne pas tout prendre au 1er degré, savoir tenir une conversation... des jeux de rôles, groupes de paroles, rencontre entre familles, entre personnes Asperger...sorties, randonnées etc.

Le SA est un trouble du développement cérébral, comme l’autisme, mais dans le SA, il n’y a pas de retard mental associé.
L’intelligence proprement dite n’est pas affectée, les troubles se situant au niveau du traitement de l’information : un mauvais décryptage, un manque de discernement et un défaut d’organisation, entraînent une panique qui aboutit à une réponse inadéquate.
Les personnes atteintes de SA sont conscientes de leurs manques et facilement inhibées par peur de ne pas pouvoir donner la réponse attendue en temps voulu.
Pour éviter cette situation ingérable personnellement et socialement, il faut énoncer clairement, éventuellement séquencer l’information, recentrer l’attention, aider à l’organisation du travail, et encourager.
C’est très important pour les enfants, qui peu à peu intégreront ces techniques compensatoires et amélioreront leur approche du travail.
Mais en raison de leur incapacité à généraliser les situations, ils n’y penseront pas forcément automatiquement lorsqu’ils seront devenus adultes. Il faudra leur démontrer l’applicabilité d’une méthode à une situation qui semble différente (tâche à accomplir, lieu de travail) mais qui dans le fond est la même.
Socialement aussi, l’apprentissage est essentiel, puisqu’il n’y a pas d’imitation, ni de raisonnement logique spontané, ni d’anticipation, ni d’application de la «théorie de l’esprit ».

En plus de ses problèmes sensoriels, de ses problèmes de repérage dans le temps et dans l’espace, de sa gaucherie motrice, la personne atteinte d’un SA a de grandes difficultés à gérer ses relations avec l’entourage.
Si la famille et les habitués sont justement habitués et généralement tolérants, il n’en va pas de même à l’école avec les autres enfants, et cela va en empirant à l’adolescence puis à l’âge adulte.
Le handicap n’étant pas flagrant physiquement, la société n’est pas préparée à des comportements inadéquats. La bizarrerie doit avoir des limites, et plus ces limites seront proches de la «norme sociale », moins il y aura de risque de marginalisation, voire d’exclusion.

Les personnes atteintes du SA souhaitent vivre normalement, parmi les gens normaux. Leurs difficultés à comprendre les «neurotypiques » sont encore plus importantes quand il s’agit de comprendre leurs semblables ! ...

Leur épanouissement n’est donc envisageable qu’en milieu ordinaire, mais n’est possible qu’avec un accompagnement et un soutien relayant les familles : la place du parent n’est pas à l’école ni au travail avec leur enfant, les parents des plus âgés sont encore plus âgés, et l’aide est beaucoup mieux perçue, comprise et acceptée quand l’intervenant est extérieur et professionnel.
Les qualités des personnes atteintes d’un SA sont appréciables : ce sont des gens qui aiment l’ordre, qui sont ponctuels, honnêtes, francs, méticuleux, ils ne vont pas abandonner leur travail avant qu’il ne soit achevé, on peut compter sur eux. De plus, leur motivation pour faire partie de la société «ordinaire » est immense.

Être atteint du SA n’est pas la fin du monde, on a des exemples d’insertion. De par leur franchise, elles peuvent nous mettre mal à l’aise ; mais ce sont des personnes étonnantes et attachantes, qui méritent qu’on les aide.
Nombre de gens vivent avec un SA, ce n’est pas pour autant sans conséquences. 
Cependant, la personne atteinte du SA peut évoluer, pour peu qu’on adapte son environnement et qu’on l’accompagne pas à pas dans la compréhension des autres.

A l’âge adulte pour les aider à s’intégrer au mieux au sein de notre société, un accompagnement par un référent est essentiel toute leur vie. Celui-ci peut les guider vers l’autonomie par des apprentissages et avoir un rôle de superviseur. 
Comme il n’est pas rare de rencontrer des adultes Asperger travaillant en ESAT (EX centre d’aide par le travail) ou en atelier protégé, on pourrait considérer cette alternative comme un tremplin vers le milieu ordinaire pour la plupart d’entre eux.



8-Propositions de modalités d’accompagnement
(Moyens humains nécessaires)

Pour les enfants :

Auxiliaires d’intégration scolaire (AIS) (voir dans la rubrique conseils)

Pour les adolescents :

L’accompagnant joue le même rôle que pour les enfants. Il doit en plus prendre des notes en classe et servir de guide référent en société. Exemple : sortir en ville : se repérer, prendre le bus, faire une course (attendre son tour, demander, payer), pratiquer des activités de loisir, rentrer à l’heure, utiliser le plan de la ville, savoir à qui s’adresser en cas de problème, utiliser le téléphone (cabine, portable)

L’accompagnement idéal pour les enfants et les adolescents couvre totalement le temps scolaire.
Pour l’adolescent qui souhaite avoir une vie sociale, l’accompagnement doit aussi avoir lieu en dehors des milieux scolaire et familial.
Raisonnablement, on peut envisager un poste à temps complet pour deux personnes, c’est-à-dire un accompagnement à mi-temps pour une personne ayant un SA, en moyenne (un peu plus au début, un peu moins au fur et à mesure que l’autonomie se développe).

Pour les adultes

Au travail :

*Le «job-coaching » consiste à préparer le travailleur handicapé, techniquement et relationnellement : ex : mise en situation, jeux de rôles, essais.

*Le poste de travail : aménagements géographiques pour éviter les stimulis extérieurs qui risquent de distraire, il faut un poste calme et relativement isolé, un aménagement des horaires en fonction de la fatigabilité de la personne
*Les collègues : expliquer le SA, attitudes et réactions, assurer le suivi

A l’extérieur :

Le rôle du référent de la vie sociale est de s’assurer que tout va bien, et sinon, d’aider à résoudre les problèmes qui se présentent, qu’ils soient techniques ou relationnels :
* Surveillance active : hygiène, alimentation, payer le loyer, voisinage
* Les problèmes potentiels : rencontres lors des sorties, grosses dépenses ...

L’accompagnement de l’adulte est fonction de son niveau d’autonomie. Il doit être soutenu en début de parcours dans la vie professionnelle, également lorsqu’il commence à vivre de façon indépendante, ce dont il est tout à fait capable. 

La situation idéale est une «mise en route » qui peut se faire dans une structure d’hébergement «standard », un appartement aménagé de façon fonctionnelle mais personnalisée, pour que la personne hébergée soit «comme chez elle », et aussi se sente en sécurité, et puisse avoir toujours un interlocuteur en cas de nécessité.

Cette personne, ou ces personnes (ce qui suppose qu’on dispose de plusieurs appartements), serai(en)t supervisée(s) par un référent présent ou joignable par téléphone.

A ce stade-là, il faut envisager un poste à temps complet, compte tenu de la disponibilité indispensable à toute heure : toutes les situations nouvelles posent questions, et toutes les questions doivent avoir une réponse rapidement.

Petit à petit, l’autonomie dans le travail et dans la vie privée se développe et le référent est moins sollicité.






L'Affaire "MÉDIATOR"


1- Qu’est ce que le Médiator ?
Le Médiator est un médicament dérivé du benfluorex, un principe actif dont l’indication était réservée aux personnes diabétiques souffrant d’un surpoids. Ce médicament était prescrit en complément d’un régime adapté.

Sous forme de comprimés, le Médiator 150 mg se prenait par voie orale, à raison de 3 comprimés par jour.

Son mode d’action est le suivant : le benfluorex possède des propriétés anorexigènes, c'est-à-dire qu’il agit comme un « coupe-faim ». Après la prise du comprimé, par une action de la molécule sur le système nerveux, le patient ressentait une diminution de la sensation de faim.
Le Médiator avait également une action sur la baisse du taux de glucose dans le sang et sur l'amélioration de la sensibilité à l’insuline. C’est pourquoi il était indiqué comme « adjuvant au régime adapté chez les diabétiques avec surcharge pondérale ».

  2-Quelles sont les graves complications liées à ce médicament ?

Aujourd’hui, le Médiator se retrouve au cœur de la polémique : il serait à l’origine d’environ 500 décès en France.
Commercialisé en 1976, le Médiator a été retiré de la vente en novembre 2009 (ainsi que ses deux génériques), suite à la mise en évidence de certains risques liés à son utilisation : des problèmes cardiaques et pulmonaires pouvant être graves.
Durant l’été 2010, une grande étude réalisée par la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) sur demande de l’Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé), a confirmé le risque accru de problèmes cardiaques et pulmonaires chez les utilisateurs du médicament. Cette enquête a suivi des patients ayant consommé du benfluorex, en observant les hospitalisations et les décès liés à des problèmes de valves cardiaques (valvulopathies) ou d’hypertension artérielle pulmonaire.

Suite aux résultats, les experts épidémiologistes ont estimé qu’environ 500 décès seraient imputables au benfluorex, depuis sa mise sur le marché. Au total, l’Afssaps estime que près de deux millions de personnes ont été traitées par ce médicament entre 1976 et novembre 2009.
3-Vous souffrez de diabète, et en raison de cette affaire, ne vaut-il pas mieux arrêter tout 
 médicament ?
Non, surtout pas ! Le diabète non traité est à l’origine de complications qui peuvent être particulièrement graves comme :
- Une atteinte des reins qui risque de conduire à une insuffisance rénale.
- Des problèmes cardiaques importants.
- Une atteinte majeure de la rétine qui peut entraîner une cécité.
- Des complications neurologiques, vasculaires, mais aussi cutanées risquant de provoquer des nécroses cutanées des extrémités des membres, surtout au niveau des pieds (pouvant conduire à une amputation).
Pour toutes ces raisons, il est primordial de continuer à bien suivre son traitement contre le diabète, et avoir un taux de glycémie normal dans le sang.
Cette affaire pose aussi le problème d’un mauvais usage, ou d’une utilisation détournée de certains médicaments.
Le benfluorex ayant une action contre la faim (coupe-faim), on estime que 20 % des personnes auraient pris ce médicament alors qu’elles ne souffraient pas diabète, ni de problème lipidique (on parle de prescription médicale hors AMM*).
4-La problematique:

Ce n’est pas la première fois que des problèmes graves ont été révélés avec des produits pharmaceutiques consommés dans le but de perdre des kilos.
Encore une fois, cette affaire révèle combien il faut être vigilant dans ce domaine et surtout ne pas consommer de médicaments à tort et à travers. Rappelons qu’à l’heure actuelle, il n’existe qu’une seule molécule indiquée dans le surpoids : orlistat. En fonction du dosage du principe actif, ce médicament peut être obtenu sans ordonnance chez le pharmacien, ou sur prescription médicale. Ce médicament a essentiellement une action locale sur le tube digestif sur les graisses absobées.

5-Un laboratoire, à nouveau dans la tourmente:
Le Médiator est né dans un groupe pharmaceutique français d’envergure : le laboratoire Servier. L’affaire du Médiator qui secoue actuellement le groupe n’est pas sans rappeler celle de l’Isoméride.
Ce médicament, prescrit dans les années 80 à plus de 7 millions de Français, possédait lui aussi une action « coupe-faim ». Suite à la constatation de nombreuses complications pulmonaires et cardiaques, se révélant parfois mortelles, l’Isoméride a été retiré de la vente en France en septembre 1997.
Devant le nombre de dossiers déposés en justice à l’encontre du Médiator, les Laboratoires Servier risquent de devoir à nouveau verser des dommages et intérêts aux victimes ou à leur famille.

 

Bienfaits du citron. Dernière nouveauté en médecine, effective pour contre le cancer   

 

 

Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules cancéreuses. Il est 10,000
fois plus puissant que la chimiothérapie. Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?
Parce qu'il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d'une version synthétique qui
leur rapportera d'énormes bénéfices. Vous pouvez désormais aider un ami qui en a besoin en
lui faisant savoir que le jus de citron lui est bénéfique pour prévenir la maladie. Son goût est
agréable et il ne produit pas les horribles effets de la chimiothérapie.
 
Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio ou votre jardin. Combien
de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement gardé pour ne pas porter atteinte
aux bénéfices multimillionnaires de grandes corporations? Comme vous le savez, le citronnier
est bas, n'occupe pas beaucoup d'espace et est connu pour ses variétés de citrons et de limes.
Vous pouvez consommer le fruit de manières différentes: vous pouvez manger la pulpe, la
presser en jus, élaborer des boissons, sorbets, pâtisseries, ... On lui attribue plusieurs vertus
mais la plus intéressante est l'effet qu'elle produit sur les kystes et les tumeurs. Cette plante est
un remède prouvé contre les cancers de tous types. Certains affirment qu'elle est de grande
utilité dans toutes les variantes de cancer. On la considère aussi comme un agent
antimicrobien à large spectre contre les infections bactériennes et les champignons, efficace
contre les parasites internes et les vers, elle régule la tension artérielle trop haute et est
antidépressive, combat la tension et les désordres nerveux.
 
La source de cette information est fascinante: elle provient d'un des plus grands fabricants de
médicaments au monde, qui affirme qu'après plus de 20 essais effectués en laboratoire depuis
1970, les extraits ont révélé que: Il détruit les cellules malignes dans 12 types de cancer, y
compris celui du côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas... Les composés de
cet arbre ont démontré agir 10,000 fois mieux que le produit Adriamycin, une drogue
chimiothérapeutique normalement utilisée dans le monde, en ralentissant la croissance des
cellules du cancer. Et ce qui est encore plus étonnant: ce type de thérapie avec l'extrait de
citron détruit non seulement les cellules malignes du cancer et n'affecte pas les cellules saines. 

Source: Institut de Sciences de la santé, L.L.C. 819 N. rue Charles Baltimore, MD 1201.



 

Sida: prévenir la contamination par des traitements?

Les antirétroviraux prescrits contre le VIH/sida peuvent aussi être utilisés en prévention, selon une étude internationale. Une stratégie de prophylaxie qui n’est pas forcément applicable à grande échelle.
Protéger des personnes qui n’ont pas été contaminées par le virus du sida mais qui sont très exposés et à hauts risques : tel était le cadre de l’étude iPrEx qui a testé l’efficacité de la prise quotidienne d’une combinaison de deux antirétroviraux pour prévenir l’infection par le VIH. Les résultats, publiés mardi 23 novembre dans le New England Journal of Medicine sont encourageants: le risque est réduit de 44%. Cela ne signifie par autant que cette stratégie prophylactique peut et doit être étendue. Beaucoup de questions demeurent.

Pour cette étude internationale près de 2.500 hommes ayant des relations homosexuelles ont été suivis dans six pays (Pérou, Equateur, Brésil, Afrique du Sud, Thaïlande, États-Unis). Aucun n’était infecté par le VIH au début de l’étude. Une fois enrôlés, ils ont bénéficié des conseils habituels de prévention du sida tout en recevant un traitement préventif oral. En réalité, il s’agissait pour la moitié d’une combinaison ténofovir-emtricitabine, pour l’autre moitié d’un placebo.

Au bout de 14 mois, 100 personnes ont été contaminées par le VIH sur les 2.500 : 36 dans le groupe qui recevait le traitement, 64 dans le groupe prenant le placebo. Les chercheurs soulignent que l’effet préventif est encore plus net si l’on considère ceux qui ont la plus forte concentration d’antirétroviraux dans le sang. Le bon suivi du traitement serait donc un facteur important pour son efficacité : cette donnée doit être précisée par de nouvelles analyses.

Les effets indésirables, comme les nausées, ont pu décourager certains de prendre leur cachet tous les jours. Les chercheurs vont poursuivre le suivi des patients qui prennent la combinaison ténofovir-emtricitabine afin de vérifier qu’il n’y a pas d’effets secondaires graves à plus long terme.

Cette stratégie pourrait permettre de réduire la propagation du VIH dans des groupes à risque. Cependant, avant d’envisager de l’étendre, il faut vérifier qu’elle fonctionne sur d’autres populations, notamment hétérosexuelles. L’apparition de résistance aux traitements à long terme doit également être vérifiée.
Enfin, la prise d’antirétroviraux en prévention n’est guère envisageable dans des pays où les malades du sida n’ont pas tous accès aux soins.

«C’est un résultat très encourageant pour les chercheurs, écrit l’association Act-Up dans son communiqué, il démontre l’intérêt de cette technique de prévention biomédicale». L’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS) travaille d’ailleurs à l’élaboration d’un essai similaire, en association avec le groupe TRT-5 qui regroupe plusieurs associations autour de la recherche thérapeutique. L’ANRS «se heurte à des difficultés pour financer jusqu’au bout ce type de projets très coûteux» regrette Act-Up..

En attendant que d’autres travaux confirment ou non ces résultats, «l’usage sauvage d’antirétroviraux en prophylaxie est à proscrire» rappelle l’association. «Le préservatif, simple, peu coûteux et disponible reste le seul moyen sûr de se protéger contre le VIH ».




                     Les salmonelles mauvaises dans la nourriture et bonnes contre le cancer ?

Selon l'article rapportant une nouvelle étude chez la souris - Bacteria-Induced Gap Junctions in Tumors Favor Antigen Cross-Presentation and Antitumor Immunity - des Drs F. Saccheri, C. Pozzi, S. Barozzi, M. Faretta, M. Rescigno de l'European Institute of Oncology à Milan, Italie; P. Fusi de l'Université de Milano-Bicocca à Milan, Italie; F. Avogadri du Memorial Sloan- Kettering Cancer Center à New York, NY., paru dans Translational Medicine du 11 août 2010, infecter des tumeurs par des bactéries intracellulaires comme les salmonelles peut induire une réponse immunitaire capable de tuer les cellules cancéreuses.
Les cellules circulantes du système immunitaire reconnaissent souvent les premières cellules cancéreuses comme anormales et les détruisent. Ce processus passe par la connexine 43, une protéine qui forme de minuscules canaux de communication, appelés jonctions communicantes ou gap, entre différents types de cellules. Des fragments de protéines tumorales s'échappent par ces canaux, des peptides peuvent alors être présentés à la surface de cellules immunitaires. Ces peptides peuvent alors servir de cible pour déclencher une réponse immunitaire spécifique contre le cancer.
Cependant, lorsqu'elles prolifèrent, les cellules cancéreuses peuvent devenir invisibles aux cellules du système immunitaire. Maintenant, Fabiana Saccheri et ses collègues en Italie montrent qu'une injection de salmonelles dans les tumeurs leur redonne de la visibilité. Les chercheurs ont en effet découvert que la bactérie jouait alors un rôle crucial : elle réactive la connexine 43 qui est souvent supprimée au cours de la croissance des cellules cancéreuses.
Dans leur étude, les chercheurs ont trouvé que les cellules de mélanome de l'homme ou de la souris infectées par les salmonelles augmentaient leurs quantités de connexine 43. De nouvelles jonctions communicantes se forment alors, permettant à de petites molécules rendues au préalable fluorescentes de passer d'une cellule cancéreuse à l'autre ou vers les cellules immunitaires.
Les chercheurs voulaient cependant savoir si cette voie par les jonctions communicantes pour amener des peptides de tumeurs aux cellules immunitaires existait aussi in vivo. Ils ont donc traité des souris cancéreuses avec des salmonelles et constaté que comme in vitro les peptides tumoraux se retrouvaient bien à la surface des cellules immunitaires.
Les cellules du système immunitaire ont alors pu apprendre à reconnaître et à tuer les cellules tumorales de la souris. Ce qui a aussi présenté l'intérêt de préserver les souris de la propagation dans leur corps du cancer, une stratégie préventive de style - vaccinal -.



                             L'aspirine aide à se protéger contre le cancer de l'intestin



Selon une étude des chercheurs de l'université d'Oxford un comprimé d'aspirine pris chaque jour pourrait prévenir d'un quart la fréquence du cancer de l'intestin et le décès consécutif à ce cancer d'un tiers. Le travail des chercheurs a été établi sur le suivi de 14.000 patients.
L'aspirine est déjà largement utilisée pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et les problèmes cardiaques, bien qu'un nombre significatif de personnes en bonne santé et d'âge intermédiaire ne le prennent pas étant donné le risque d'effets secondaires. Les chercheurs cependant estiment au vu du résultat de leur travail, publié dans le journal médical Lancet, que celui-ci fait pencher la balance en faveur de la prise régulière de l'aspirine chez les gens d'âge moyen.
Les chercheurs ont suivi quatre groupes de personnes pendant une période de 20 ans pour identifier l'impact d'une petite dose d'aspirine prise chaque jour ( les doses utilisées ne représentant qu'un quart de celles utilisées pour traiter les maux de tête ).
Leurs résultats montrent que le risque de cancer de l'intestin fut minoré de 24 % et le décès de 35 %. Dans ces conditions, quoique l'utilisation régulière d'aspirine puisse avoir des effets secondaires, les chercheurs estiment que le traitement reste à envisager car la plupart du temps les effets secondaires sont de type mineur lors des petites blessures ou des saignements de nez.
Actuellement une personne sur 20, va, disent les auteurs, développer un cancer de l'intestin pendant la durée de la vie. Il est le troisième cancer en terme de fréquence. En Angleterre 16.000 personnes décèdent chaque année de cette affection.
Selon l'auteur principal, le professeur Peter Rothwell, le moment le plus opportun pour prescrire cette médication est le moment du dépistage organisé de manière systématique par certains états. Cet auteur pense qu'outre l'avantage modéré pour la maladie vasculaire et le grand avantage pour ce cancer l'avenir montrera que l'aspirine pourrait également empêcher d'autres cancers. Il ajoute que les personnes à risque élevé de cancer de l'intestin, incluant les obèses et les personnes ayant une histoire familiale concernant cette maladie, devraient prendre le traitement à l'aspirine en considération particulière.



                                           Connaître le sexe fœtal à partir du sang     maternel
                
Un simple prélèvement de sang maternel permet aujourd’hui de déterminer le sexe foetal. Pour autant, pas question de généraliser ce test à toutes les grossesses et d’assouvir la curiosité de tous les futurs parents ! Dans un rapport d’évaluation technologique (2009, réf 1), la HAS précise les limites d’utilisation de cet examen, utilisé déjà depuis 2003.
L’ADN foetal circule dans le sang maternel. Il est donc possible de procéder à l’extraction, à partir du plasma ou du sérum maternel, des acides nucléiques foetaux libres (ADN libre) et à l'amplification par PCR de séquences géniques issues du chromosome Y. L’amplification de ces séquences témoigne d’un foetus de sexe masculin et l’absence d’amplification de la présence d’un fœtus féminin.
Ce test n’a sa place que dans le cadre du diagnostic prénatal, celui-ci désignant les « pratiques médicales ayant pour but de détecter in utero chez l'embryon ou le f?tus une affection d'une particulière gravité ». Classiquement, le diagnostic prénatal d’une anomalie génétique met en œuvre des gestes invasifs tels que la choriocentèse, l’amniocentèse ou la cordocentèse. Toutes techniques comportant un risque de perte f?tale estimé à 1-2 %. La performance diagnostique de la détermination du sexe fœtal sur sang maternel est proche de 100 % à partir de 8 à 10 semaines d’aménorrhée (SA).
Deux indications sont validées : grossesses à risque de pathologies récessives liées au chromosome X et grossesses à risque d'hyperplasie congénitale des surrénales dans sa forme classique. Les maladies liées au chromosome X ne nécessitent un diagnostic prénatal que lorsque les f?tus sont de sexe masculin, les f?tus féminins étant indemnes. Parmi les 400 qui sont répertoriées, certaines ont un pronostic sévère comme la dystrophie musculaire de Duchenne ou l’hémophilie majeure. Le diagnostic de sexe foetal sur sang maternel peut être réalisé vers 10 SA, les actes invasifs permettant la réalisation d'un diagnostic prénatal n’étant réalisés qu'en cas de foetus identifié masculin.
L’hyperplasie congénitale des surrénales est une maladie génétique autosomique due à un déficit de la stéroïdogenèse surrénalienne. Il existe un risque de virilisation des organes génitaux externes pendant la vie foetale par hyperproduction d’androgènes surrénaliens. Ce processus peut être prévenu par l’administration de dexaméthasone avant la date présumée de réceptivité du bourgeon génital à l’action des androgènes. La détermination du sexe foetal sur sang maternel devrait donc idéalement être réalisée avant 8 SA, car le traitement par dexaméthasone doit débuter impérativement à cette date. Compte tenu de la bonne spécificité du test à 8 SA, l'amplification d'une séquence du chromosome Y permet d'affirmer la présence d'un foetus masculin et le traitement par dexaméthasone n'est donc pas mis en route (inutile de traiter les f?tus masculins). En revanche, avant 8 SA, la sensibilité peut être insuffisante et l'absence d'amplification d'une séquence du chromosome Y ne permet pas d'affirmer la présence d'un foetus féminin ; la déxaméthasone est donc instaurée jusqu'au terme de 10 SA, date à laquelle une seconde détermination du sexe foetal sur sang maternel est effectuée.
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Les étudiants de la faculté de medecine d'Abidjan sont à féliciter:


Dans la nuit du 19 au 20 Août 2006, un cargo du nom de Probo Koala a déversé 400 mètres cubes de déchets toxiques au larges d’Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Les substances déversées sont pour la plupart toujours inconnues, mais 2 ont pu être identifiées : il s’agit du sulfure d’hydrogène et du mercaptan, avec des effets sur la santé potentiellement dramatiques , allant de la simple réaction cutanée, à l’œdème pulmonaire, l’arrêt respiratoire, l’arrêt cardiaque, la MORT... A ce jour, on dénombre environ 10 000 personnes contaminées, 200 nouvelles contaminations par jour, et malheureusement 6 morts. Le danger de mort est présent et concerne surtout les personnes les plus fragiles (enfants, personnes agées, ...). La voie de contamination n’est pas totalement identifiée, propagation de vapeurs, eau de baignade, eau du robinet....

il y a environ 1 médecin pour 6000 personnes, le coût d’une consultation varie de 3 à 30 euros rendant l'accès aux soins de santé et aux hopitaux très difficile compte tenu de la crise socio-economique que vit la cote d'ivoire.De plus, il n’existe que très peu de centres d’analyse, rendant encore plus difficile l’identification des produits et le traitement étiologique...

Face à cette crise humaine, les étudiants en médecine de Côte d’Ivoire, représentés par leur association nationale appelée IFMSA - Côte d’Ivoire, ont réagi très rapidement et construit un projet de très grande envergure : monter 12 centres de soins urgents, dans le but d’aider la population et les institutions sanitaires déjà en place. chaque centre sont tenus par au minimum 5 jeunes médecins (thésés) et 20 étudiants en médecine. Bien évidemment, les besoins pour gérer ces centres etaient énormes. Un appui logistique est important (tentes, lits, voitures, ....), sans oublier le matériel médical et les médicaments.... Le budget total s'elevait à 225 000 dollars !

La solidarité entre étudiants en médecine et pays francophones devait répondre présente en ces moments difficiles pour la Côte d’Ivoire,ce qui ne tarda pas à ce realiser. La situation de crise avait alors été présentée au Conseil d’Administration de Caen : après discussion , il avait été décidé de soutenir et d’aider les étudiants en médecine de Côte d’Ivoire à développer leur projet. Pour cela, 2 moyens : la lettre de soutien officielle de l’ANEMF et une aide financière. Les associations locales(dont l'IFMSA) ont diffusé le projet et récolté de l’argent afin de pouvoir prendre en charge le maximum de victime.

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